Bissett L’attention des Distribueurs: Atlas Tools & Machinery

Nous sommes de retour avec un autre article sur les concessionnaires clés ! Cette fois-ci, il s’agit d’Atlas Tools and Machinery. Atlas vend des outils électriques et des accessoires depuis plus de 65 ans. Il s’agit d’une entreprise familiale canadienne de troisième génération qui est fière de traiter ses clients comme des membres de sa famille. Originalement situé sur la rue Queen, Atlas a pris de l’expansion pour ensuite s’installer dans le sud d’Etobicoke. Leur salle d’exposition de 18 000 pieds carrés, leur siège social, ainsi que leur centre de distribution sont conçus pour non seulement desservir le marché local, mais aussi le reste du Canada grâce à sa plateforme de commerce électronique. Également, l’entreprise est très présente sur les médias sociaux, avec près de 200 000 adeptes, ce qui lui permet de s’engager davantage auprès de sa clientèle et de développer sa communauté en ligne. Comme Bissett, Atlas n’est pas seulement une entreprise, c’est une famille. Son équipe de 80 personnes est compétente et dévouée non seulement à ses produits, mais aussi à ses clients.

Bissett a commencé à travailler avec Atlas en 2018 alors que nous ne leur vendions que des fixations. Ils stockaient une variété de marques de fixations différentes, ce qui rendait beaucoup plus difficile le magasinage pour les clients. Le passage au programme de fixations de Bissett a permis à Atlas de doubler ses ventes de fixations en peu de temps. En outre, cela a permis à Atlas de desservir un marché plus large en augmentant le nombre d’UGS en stock. Aujourd’hui, Atlas possède l’une des meilleures gammes d’UGS de l’industrie et s’adresse aux charpentiers grâce à son nouveau programme d’achat de palettes. En 2021, ils ont ajouté Bissett à leur programme d’outils. Depuis, la section Bissett d’Atlas s’est agrandie pour atteindre 16 pieds pour les fixations, et deux embouts de 4′ pour les outils Bissett. De plus, Atlas a acheté les droits exclusifs pour notre cloueuse Beast en édition limitée pour tout l’Ontario. Ils ont même décidé d’égaler notre don pour l’outil à Banques alimentaires Canada – le seul concessionnaire partenaire dans tout le Canada à le faire.

Il y a quelques semaines, Bissett s’est entretenu avec la famille à l’origine d’Atlas pour en savoir plus sur l’entreprise et sur notre partenariat avec elle au fil des ans.

Sur la photo : Shawn (à gauche), Mike (au centre) et Carey (à droite) Ederman.

Anthony Perrotta: Pourrions-nous commencer par la manière dont tout a commencé? Pourrions-nous entendre l’histoire des origines?

Mike Ederman: Mes deux parents sont nés en Pologne et lorsque l’Allemagne a envahi le pays, mon père [Joe] s’est enfui. Après la guerre, il est allé en Belgique et a rencontré ma mère. Ils se sont mariés et sont arrivés par bateau au Canada, où ils se sont installés à Toronto. Il a commencé par travailler dans la confection, ensuite essayé de faire du nettoyage à sec mais cela n’a pas marché. Il est alors devenu plombier. Alors qu’il était plombier, il s’est rendu compte que les outils de qualité étaient difficiles à trouver, et il a donc commencé à vendre des outils dans le coffre de sa voiture. Plus tard, en 1954, mon père a loué un local sur Queen Street et a commencé à y vendre des outils. Il l’a loué avec l’option d’acheter la propriété et, un an plus tard, il l’a achetée. C’est ainsi que nous avons commencé.

Dès son plus jeune âge, Mike s’est impliqué dans l’entreprise en aidant son père. “J’y ai toujours travaillé quand j’étais enfant, depuis l’âge de 12 ou 13 ans, tous les samedis et pendant l’été 67”, se souvient-il. À l’origine, le magasin s’appelait Cut Right Tools, mais il a changé de nom au début des années 60 pour devenir Atlas Machinery Supply. Ce changement de nom est le fruit de conversations avec des amis, de l’amour du monde (Atlas) et de la capacité de Joe à parler plusieurs langues, ainsi qu’à nouer des liens avec des personnes d’origines diverses.

Shawn Ederman: Des commerçants de tous horizons venaient à Atlas et Joe était en mesure de communiquer avec eux d’une manière ou d’une autre. Il les accueillait et les aidait à se constituer un réseau. “Venez ici, je vais vous montrer. Je vais vous aider à démarrer. Vous avez besoin d’un emploi. Un tel recrute. Laissez-moi vous donner les outils.”

Jane Carsky: La communauté autour de votre entreprise a donc toujours été très importante?

Carey Ederman: C’est énorme.

Shawn Ederman: Nous en faisons encore une version aujourd’hui. Nous avons organisé des rencontres Instagram et des salons de l’emploi au magasin, et les gens venaient, se mettaient en contact avec d’autres métiers et trouvaient un emploi. C’est quelque chose qui passionnait vraiment notre grand-père : la communauté.

Anthony Perrotta: Quelle influence votre père aurait-il exercée sur le maintien de ce sentiment de communauté dans votre magasin?

Shawn Ederman: L’influence a été énorme. Tout le monde connaissait Joe d’Atlas. Il était le visage du magasin. Nous avons des clients qui venaient avec leurs parents dans les années 70 et qui, aujourd’hui, font eux-mêmes leurs achats ici. Beaucoup de clients viennent encore et disent : “Je me souviens de l’époque où je venais à Queen Street avec mon père”. C’est vraiment cool.

Illustration de l’emplacement original d’Atlas Tools sur Queen Street.

Mike a repris l’entreprise en 1973, et c’est à ce moment-là qu’elle s’est attaquée aux grandes marques d’outils électriques telles que Makita, Porter-Cable et Milwaukee. Les frères Shawn et Carey ont rejoint leur père Mike pour travailler dans l’entreprise familiale, qu’ils continuent d’exploiter tous les trois aujourd’hui. En avance sur la courbe de l’industrie, Atlas a d’abord lancé sa plateforme de commerce électronique en 2010. Le site de commerce électronique, combiné à son impressionnante présence sur les médias sociaux, permet à l’entreprise ontarienne d’avoir une portée nationale, car les clients de tout le Canada font leurs achats dans sa boutique en ligne.

Shawn Ederman: Je pense que les médias sociaux ont vraiment créé cette communauté. Ils connectent les gens entre eux. Ces gens sont tellement cool qu’ils présentent leurs produits. Vous savez, pendant des années, les gens n’y croyaient pas. Ils pensaient que c’était une perte de temps. Lâchez votre téléphone Carey et arrêtez de poster des trucs.

Carey Ederman: Cela m’a valu de nombreuses critiques pendant un certain temps, mais je m’y suis tenu et cela a porté ses fruits. Je crois beaucoup à la visibilité [en ligne] de notre entreprise. Engagez les gens. C’est ce que les gens regardent toute la journée. Nous sommes très passionnés par ce que nous faisons avec les lignes que nous proposons et par la manière dont nous en faisons la promotion. Cela rend notre secteur cool et alimente la passion des gens.

Bien que sa présence en ligne soit importante, Atlas se concentre toujours sur son empreinte commerciale. Elle veille à créer un espace de vente attrayant pour les clients et à proposer des produits de qualité.

Carey Ederman: Il y a quelque chose à dire à propos d’un établissement qui a tout. Se promener dans un magasin, trouver des idées et pouvoir acheter tout ce qui concerne l’outillage sous un même toit. Oui, commander en ligne est une bonne chose, mais la passion se développe aussi dans les magasins. Lorsque vous parlez à un collaborateur et que vous lui dites : “Hé, essayez ces clous. Regardez la qualité de l’emballage, les boîtes ne se désagrègent pas, tous les détails figurent sur la boîte et la qualité est fantastique. Regardez tout cela. C’est superbe. Regardez cette installation, ces outils… Regardez cette bête.”

Anthony Perrotta: Le toucher et cette sensation.

Carey Ederman: Il est difficile de faire passer cela en ligne. Mais c’est une question de cohérence entre l’Internet et le magasin. La passion devient en quelque sorte un terrain fertile et un volant d’inertie. Ensuite, il y a ce type qui veut tout un garage Milwaukee ou tous les clous Bissett et il faut que les pistolets soient assortis. C’est la passion qui est à l’origine de tout cela.

Jane Carsky: À propos de Bissett, comment s’est passée la collaboration avec nous depuis que vous avez développé vos sections sur les fixations et les outils pneumatiques?

Shawn Ederman: La capacité des magasins. La cohérence et la clarté des informations contenues dans les emballages ont été très importantes pour notre personnel de vente et pour notre clientèle. En outre, le fait de disposer d’un plus grand choix de fixations a été très important pour nous.

Carey Ederman: Nous apprécions le fait qu’il soit fabriqué par des Canadiens pour des Canadiens. Pour moi, c’est très important. Et le fait de s’aligner sur une autre entreprise qui a ce côté jeune, cette importance du marketing, de l’image de marque et des produits haut de gamme.

Shawn Ederman: Exactement. Le fait de stocker une entreprise familiale de marque canadienne [Bissett] qui croit en la meilleure qualité correspond à nos propres valeurs. De plus, le fait de savoir que vous allez [visiter les fournisseurs], que vous parlez les mêmes termes et que vous avez des mesures de contrôle de la qualité un peu plus strictes. Bissett se concentre également davantage sur la vente directe au consommateur, ce qui est important. Vous allez à la rencontre des clients pour connaître leurs besoins et leurs difficultés. Je ne pense pas que d’autres entreprises fassent cela aussi bien dans l’industrie. Ces valeurs sont les mêmes que celles d’Atlas : nous nous alignons sur nos fournisseurs, nos employés et nos clients. Ce partenariat et cet alignement sont essentiels pour nous. C’est ce qui nous a aidés à nous engager. Depuis, nous avons élargi la gamme et nous ne pensons pas avoir d’autres [marques de] fixations dans le magasin.

Carey Ederman: Et qu’il s’agit d’une entreprise familiale. C’est incroyable, pour moi c’est énorme. Nous devrions l’afficher dans nos magasins. “Construite par une famille, par des Canadiens pour des Canadiens.”

Jane Carsky: Les entreprises familiales ont quelque chose d’agréable. L’entreprise se sent comme une famille et nos clients se sentent comme une famille. Il y a un sentiment d’obligation à vouloir donner aux gens ce qu’il y a de mieux et à les aider à obtenir ce dont ils ont besoin. C’est ce que je constate chez Atlas, dans tout ce que nous venons d’évoquer aujourd’hui.

Mike Ederman: C’est génial.

Carey Ederman: Les gens aiment les entreprises familiales. Je constate que j’ai tendance à m’intéresser un peu plus aux personnes et à la marque, parce qu’il s’agit d’une entreprise familiale. Les gens le remarquent et sont plus enclins à investir dans l’entreprise.

Merci à Mike, Shawn et Carey d’avoir pris le temps de s’asseoir avec nous. Pour en savoir plus sur Atlas Tools & Machinery, vous pouvez consulter leur site web https://www.atlas-machinery.com/  ou les suivre sur Instagram @atlasmachinery !